Guérir des Traumatismes

Le Bénin est un pays francophone d’Afrique de l’Ouest. Il est indépendant depuis le 1er août 1960. Malgré cela, il n’a pas atteint le niveau de développement que les Béninois avaient souhaité. Les différents dirigeants qui s’étaient succédé s’étaient montrés hésitants. De grands projets de développement comme celui de la construction d’un barrage hydroélectrique sur le fleuve Mono, en 1969, n’avaient pas été réalisés, malgré les ambitions et l’espoir que cela avait suscité tant du côté du Togo que du Bénin. Le problème d’électricité était récurrent. Il a fallu l’avènement du président Patrice TALON, en 2016, pour que le problème de l’énergie électrique et de celui de l’eau soient résolus fondamentalement au Bénin. Là où ses prédécesseurs avaient échoué, il y a entrepris, avec audace, assurance et courage, des réformes qui ont touché tous les secteurs vitaux du pays pour redynamiser l’économie nationale. En moins de cinq ans, les résultats atteints ont donné de l’espoir dans toutes les régions du pays. Il a su esquiver les pièges des politiciens myopes qui le guettaient, et souhaitaient son échec, pour qu’il ne marque pas son temps. Alors que l’homme a déjà marqué son temps en encadrant les grèves et renonçant au système piteux de « recrutement par quotas ».

L’Union Africaine fait sienne le postulat qui sous-tend le rapport État de droit – démocratie – droit de l’homme et développement. Pour ce faire, elle propose de se doter d’instruments à même de contribuer efficacement à l’atteinte des objectifs fixés. L’un de ces instruments est le Mécanisme Africain d’Évaluation par les Pairs (MAEP). L’auteur s’interroge à travers cet ouvrage, sur l’efficacité d’un tel instrument en décidant d’orienter sa réflexion non seulement de chercheur mais aussi de praticien sur la problématique des droits de l’homme dans la perspective spécifique du MAEP.

Sous ce visage pâle, concis, avide, crédible, critique et acerbe, Pokoua semblait lire de loin un message avec ce regard pénétrant. Elle était assise sous le manguier qui occupait la partie centrale de la cour depuis ce crépuscule ; le soleil après avoir brillé sur tout ce qui existait dans ces rayons, commençait par faire sa descente et l’obscurité prenait place. Sa mère, maman Dédé ou Da-Dédé comme les anciens l’appelaient était confinée dans sa case. Depuis quelques jours, elle ne sortait que pour les grands besoins. Elle avait rangé les articles de son petit commerce derrière la case dans un grand bassin couvert de tôles rouillées. Pokoua songeant à sa vie et surtout à ce qu’elle deviendra le jour où sa mère va tirer sa révérence. Pour se donner plus de force, elle se contentait de la récitation de son rosaire. Cette dévotion mariale qui lui servait souvent de consolation et aussi d’appui moral et d’espérance…