Le pauvre malheureux, le riche malheureux, le riche heureux

Le chômage est considéré à tort comme une fatalité. Les jeunes diplômés en arrivent même à croire qu’il n’y a plus du travail ou qu’il faut forcément avoir des connaissances hautement placées pour en avoir. D’autres encore, qui ont perdu leur emploi, n’ont plus vraiment confiance en leurs capacités de trouver un nouvel emploi, surtout quand ils ont déjà un certain âge. En réalité, il n’en est rien. La recherche d’emploi est une question de stratégies et d’astuces qui, une fois connues, vous permettent de décoder le système et d’avoir l’emploi de vos rêves quel que soit le domaine et quelle que soit votre situation : étudiant, chômeur, professionnel ayant perdu un emploi, etc. Cet ouvrage est une aubaine, car, il vous donne les méthodes, les astuces et les outils nécessaires pour traverser cette période de votre vie avec succès. Des conseils pratiques en développement personnel et professionnel, et des méthodes qui ont prouvé leur efficacité sont condensés dans ce code ultime de déverrouillage du monde de l’emploi que vous tenez dans vos mains. Découvrez-les, pratiquez-les et, surtout, partagez-les autour de vous.

Oui à l’appel de la patrie ! se veut un témoignage vivant que la Promotion Victoire offre aux générations actuelles et futures sur son expérience du service civique, patriotique, idéologique et militaire (SCPIM). Ce témoignage revêt un caractère unique car c’est pendant que la promotion effectuait la formation commune de base (FCB) au camp militaire de Ouidah que notre pays a connu l’historique agression impérialiste du 16 janvier 1977, d’où le nom de baptême de la promotion « Promotion Victoire du 16 janvier 1977 sur l’agression armée impérialiste ».

Ce que tout le monde savait déjà, c’est que le livre était suffisamment malade et pour le soigner, il fallait que viennent à la hâte ces gens qui sont assis devant moi et qui portent le livre comme le monde porte l’œuf que la terre désire. Oui, fallait que viennent à nous et à la hâte ces hommes en blouse qui sortent à coups de bistouris le livre de l’euthanasie. Un écrivain, ce qu’il était avant que ne viennent à nous ces hommes en cagoules me demandez-vous ? Eh ben, il était un porteur de palanquin suffisamment misérable pour ne pas trouver facilement les misères du monde qu’il sait narrer dans ses écrits qui n’intéressent que son père et sa mère. L’écrivain était une grosse merde de la société. Quelqu’un qui est bon dans la rédaction des faire-part pour les obsèques. Quelqu’un qui est allé à l’école au lieu d’apprendre un métier. L’écrivain était un épouvantail placé au milieu du champ de fonio pour faire valser les oiseaux migrateurs. Il écrit pour ne pas être lu. Il est lu pour être combattu. Il est combattu pour ne pas exister.

Sous ce visage pâle, concis, avide, crédible, critique et acerbe, Pokoua semblait lire de loin un message avec ce regard pénétrant. Elle était assise sous le manguier qui occupait la partie centrale de la cour depuis ce crépuscule ; le soleil après avoir brillé sur tout ce qui existait dans ces rayons, commençait par faire sa descente et l’obscurité prenait place. Sa mère, maman Dédé ou Da-Dédé comme les anciens l’appelaient était confinée dans sa case. Depuis quelques jours, elle ne sortait que pour les grands besoins. Elle avait rangé les articles de son petit commerce derrière la case dans un grand bassin couvert de tôles rouillées. Pokoua songeant à sa vie et surtout à ce qu’elle deviendra le jour où sa mère va tirer sa révérence. Pour se donner plus de force, elle se contentait de la récitation de son rosaire. Cette dévotion mariale qui lui servait souvent de consolation et aussi d’appui moral et d’espérance…