Ici et maintenant

Son doux sourire séduit et endort,

Sa démarche pleine de majesté

Font d’elle une femme plus qu’adorable,

Son nom, m’a-t-elle dit, est «Bel Amour».

Simple et élégante dans sa tenue

Que portent aussi les indiennes,

On eût dit une fée en promenade.

Bel Amour, ta beauté est insolente !

Notus est un recueil de poésie symbole de ce vent du midi parfois chaud parfois humide. C’est une alarme qui sonne le glas sur l’ambiguïté des rapports entre les êtres. Si ces vers philosophent sur les races, les astres, les lois, les prisons, les ennemis, les choix, mais, Notus, c’est aussi ces vers ivres de liberté, de pureté, d’espoir…

Ce recueil présente des poèmes écrits entre 1999 et 2015. Il peut être découpé en deux parties, la première recouvrant 26 courts textes. La seconde partie comporte deux poèmes plus longs, « Mon aimée-absente » et « Noire Vénus ».

J’ai fermé les yeux ; Le temps de les rouvrir, ce siècle, Avait cinquante ans ; mieux ! Un nouveau cycle ; Reniait mes heureux jours et coutumes ; Palis ; mornes sur le bitume ; Autrefois sombre, excitant, mélancolique ; À enflammer les cœurs angéliques. Il n’y est plus le cœur ; Rongé par l’ambition et la douleur ;

Si la poésie peut toucher, c’est qu’elle peut être utile. Et elle ne le peut que si elle est accessible, c’est-dire non enfermée dans un hermétisme intellectualiste. On ne peut apprécier, goûter la quintessence d’un propos si on ne le comprend pas, si on ne le sent pas, si une complicité, même fugitive, n’est pas possible.