-
Les Bas-reliefs d’Abomey – L’Histoire racontée sur les murs
La République du Bénin en Afrique de l’Ouest abrite plus de quarante groupes ethniques, dont le plus important est le peuple Fon. Au début du dix-septième siècle, les Fon établirent une société régie par une dynastie de rois, qui, au cours des ans, ont bâti le puissant royaume du Dan-homè. Dans la ville d’Abomey, dont ils firent leur capitale, ils construisirent un remarquable ensemble de palais qui devint le centre de la vie politique, sociale et religieuse du royaume. Les murs des palais étaient décorés par des bas-reliefs très colorés, qui contaient et glorifiaient les légendes et les batailles de la dynastie régnante. Dans une société sans langage écrit, ces histoires visuelles ont perpétué les traditions et les mythes du peuple Fon.
Les Bas-reliefs d’Abomey : L’Histoire racontée sur les murs présente à la fois un ensemble de photographies en couleurs de ces bas-reliefs, et une histoire vivante du Dan-homè, le tout complété par de rares photographies historiques. Tout en donnant un aperçu vivant de ces sculptures narratives, ce livre témoigne des efforts conjoints du Ministère de la Culture et de la Communication de la République du Bénin et de l’Institut Getty de conservation pour préserver ces bas-reliefs. Il nous fait visiter le Musée historique d’Abomey, maintenant installé dans l’enceinte du palais, et analyse la popularité des bas-reliefs dans l’art contemporain béninois.
-
Camarades
Un jeune cadre intègre, consciencieux et modeste est recruté sans le savoir par le clan des camarades qui ont investi tous les rouages de l’État, de l’Administration publique et du Commerce. La seule règle des initiés, contrairement à leur profession de foi, est de gagner de l’argent, au mépris de toute règle éthique ou morale et de l’intérêt public. L’appétit du gain facile est insatiable, jusqu’au jour où ils deviennent eux-mêmes les victimes de leur propre système.
-
Grand-Popo Nonvitcha a 100 ans
La première publication de l’auteur avait pour titre Les clés d’une émergence positive de l’homme noir. Avec beaucoup d’amertume, il y abordait les problèmes identitaires ainsi que les conditions de vie et de développement peu enviables de la race noire, malgré tous les atouts et possibilités dont elle dispose. Aujourd’hui il nous propose, dans un tout autre registre, de revisiter avec lui quelques clichés de la vie à Grand-Popo, sa terre natale dont il est resté amoureux. La vie, jadis, y était facile : rien n’était calculé d’avance pour lui, tout se faisait d’instinct et il se contentait seulement d’être un enfant…
-
Les défis de la vie de couple
La vie quotidienne d’un couple doit être basée sur la prière. Nous devons toujours garder à l’esprit que nous nous marions fondamentalement pour accomplir la mission de Dieu. Notre mariage fait partie du projet de Dieu pour nous. Chaque couple durant les fiançailles doit prier pour avoir la vision de Dieu pour le mariage. La vie de prière des futurs mariés est un véritable socle pour leur vie de couple car ceci leur permet d’asseoir des bases solides pour leur mariage. Selon les desseins de Dieu, certains couples sont appelés à une vie de service au sein de l’église, d’autres seront plus utiles dans l’aide aux orphelins, d’autres encore par leur vie de prières pourront convertir leur entourage.
-
L’audace d’agir
« L’Audace d’Agir » est le quatrième ouvrage du genre que publie Salou Gobi sur la politique nigérienne. Dans un pays comme le Niger où tout est prioritaire en matière de développement, il prêche pour le retour de la confiance entre gouvernants et gouvernés ainsi que pour une lutte implacable contre la fracture sociale. Pour cela, il préconise la mise en oeuvre de politiques audacieuses, tout en se référant aux enjeux majeurs de notre époque ayant des conséquences directes ou indirectes sur la vie quotidienne des populations : un contexte sous régional et un environnement international trop complexes, des défis à relever dans les domaines de la sécurité, l’éducation, la recherche et l’innovation, la santé publique, l’environnement, l’énergie, la modernisation de l’agriculture et de l’élevage, la maîtrise de l’eau, la promotion des services publics de qualité, le développement industriel, la revalorisation du sport et de la culture.
-
Le procès de l’Afrique
Cette pièce qui est une pure fiction, est en fait une autocritique de l’Afrique qui doit se défendre contre les attaques aussi bien internes qu’externes. Une Afrique très convoitée, et de plus en plus menacée par des systèmes mondiaux qui légifèrent sans elle et lui imposent leur dictat, une telle Afrique pourra-t-elle survivre à un procès où la seule issue semble la peine capitale. En somme, c’est un retour indispensable de l’Afrique à ses sources, il lui faudra prendre conscience de sa différence, pour mieux s’assumer, assumer son passé qu’elle ne peut plus changer, et préparer dans l’aujourd’hui un avenir radieux. Toute chose qui ne sera possible que si ses fils se mettent d’accord, dans la fraternité, l’amour et le travail.
-
Jouissance Fatale
Une jeune fille très vertueuse a été violée. Elle tombe enceinte alors qu’elle a un fiancé avec qui, elle n’a jamais eu de rapport sexuel. Elle se fait aider par une amie pour avorter. Plus tard, alors que sa vie semble reprendre un cours normal, elle apprend qu’elle a contracté le sida de son viol. En désespoir de cause, elle tue son agresseur sexuel. Pourra-t-elle parvenir à sauver son Amour ? C’est le contenu du roman qui vous est proposé. À travers la vie de Raïssa ou Armel en passant par celle de Djèmila et des autres, c’est le quotidien de certains et de tout le monde. Et chacun peut avoir le temps de comprendre qu’avec le sexe, on ne badine pas. Jouissance Fatale est un récit écrit dans un style mondain, accrocheur, pour éduquer et faire s’évader.
-
Babingo au nom des acculturés
Alex Babingo était alors bien loin de s’imaginer que braver l’interdit paternel n’était que le début d’un itinéraire qui devait, de l’autre bout du monde, le ramener aux racines même de sa culture et ses traditions. Babingo, au nom des acculturés est un vibrant plaidoyer pour l’instauration des langues nationales dans le système scolaire des pays africains de l’espace francophone.
-
Les communautés ecclésiales de base un pavé dans la paroisse La paroisse à l’ère et à l’heure d’Église-Famille de Die
La présente publication est la première d’une série où l’auteur s’emploie à rendre accessible à un public plus large les projections contenues dans sa thèse : celle d’abord de la nécessité de faire de nos paroisses de vraies communautés de croyants que le Christ assemble, instruit et nourrit ; celle de faire de ces communautés, des ‘’lieux de vie, de foi et de partage’’ ; celle enfin de faire retrouver la grâce baptismale et missionnaire à toute l’Église. Et pour que cela prenne davantage sens et ancrage, il y a urgence d’activer une pastorale des petites communautés qui ne renient rien à leur appartenance à la paroisse. Simplement, une façon d’être ou de faire Église autrement.
-
VODÚN TƆ̀XƆ́SÚ-NԐ̀SÚXWÉ : un culte de la mort chez les Fɔ̀n
Cet ouvrage vise à poursuivre notre expérience théorique de l’interprétation de la théologie et des pratiques codifiées concourant, à travers les cultes vodún, à la vénération de Dieu. Il s’agit, en réalité, d’une analyse qui part d’une description étayée de l’ésotérisme et de l’exotérisme de Tɔ̀xɔ́sú et de Nὲsúxwé pour déboucher sur le sens profond et la portée du verbe rituel, puis de l’action ritualisée. La fonctionnalité d’une telle approche est d’exposer les valeurs authentiques et conceptuelles du Vodún en général, et du double culte des morts en particulier, au détour subtil de référents épistémologiques, eschatologiques, historiques, linguistiques et littéraires. Cela permet de restituer la vérité ou la réalité tout en dissipant les ténèbres épaisses dont se sont servis les ethnologues et anthropologues “pseudos missionnaires” et autres Occidentaux avides de titres de spécialistes, africanistes, pour à dessein ou non mésinterpréter, vilipender, dénigrer, voire diaboliser systématiquement les pratiques religieuses de leur “outre-continent”.
-
Karma : du Siciya au canton (1640-1906)
Le présent travail porte sur Karma, ou plutôt sur Karma et sa région. Kar ma est une bourgade d’environ 16.000 habitants, située à 35 km à l’ouest de Niamey, sur la route nationale n° 1 Niamey-Tillabéri-frontière du Mali, sur la rive gauche du fleuve Niger. Chef-lieu du canton, puis de la commune du même nom, Karma est surtout connu dans l’histoire de la pénétration coloniale au Niger avec la célèbre « révolte de Karma » de décembre 1905 à mars 1906. Historiquement, Karma est l’héritier de Siciey, l’État soŋey post-impérial né, à l’ouest de la Sirba, au lendemain de la « retraite combattante » qui a opposé l’occupant marocain de Gao aux princes askia résistants du Dendi. Comment cet État est-il né et comment a-t-il évolué ? Comment, de Siciey, sur la rive droite, la royauté a-t-elle été transférée à Karma sur la rive gauche ? Quels en ont été les grands moments ? Comment la principauté de Karma a-t-elle accueilli, puis vécu la domination coloniale ? Tels sont les principaux questionnements auxquels tente de répondre le présent ouvrage.
-
Les soupirs de la Saint-Valentin
La voiture ralentit et se gara sur le côté. Le surveillant dévora Nina des yeux. — Pourquoi fais-tu la difficile, ma chérie ? fit-il d’une voix teintée de malice. Nina ne comprenait rien. Déjà, une main froide se glissa adroitement dans sa jupe. — Mais… monsieur, bredouilla-t-elle, en la repoussant. Pendant qu’elle interdisait de lui toucher les cuisses, le surveillant passa l’autre main dans son dos et, ayant trouvé la fermeture éclair, entreprit de découvrir le buste de son élève. Il se pencha en avant et lui imposa tout son poids afin qu’elle se laissât faire. Nina était affolée. C’était ses frêles muscles contre ceux en acier de l’autre. Comment trouver du secours dans ce désert ? Et avec toutes ces vitres teintées, fermées… Elle décida pourtant de lutter. Lutter jusqu’à son dernier souffle, jusqu’à l’ultime goutte de sueur. Le surveillant était fort avancé dans son entreprise. Il réussit à soulever la jupe et…
-
La guerre des régions n’aura pas lieu
Il est possible pour le peuple béninois et tous les peuples africains de s’élever au-dessus des questions identitaires pour mener les véritables débats constructifs. Les débats de personnes doivent disparaître pour laisser place à une véritable passion des débats qui favorisent une honnête compétition et contribuent au développement national. Un essai sur ce sujet était nécessaire non pas pour donner de l’importance aux interprétations régionalistes mais pour permettre une autre lecture du problème politique béninois. Même si, peu de personnes osent encore l’avouer, l’avenir suscite un sentiment qui s’assimile à de la peur. Et cette peur, pourrait, malheureusement être la source de conflit régional futur. Aucun régime politique humain ne saurait connaître l’unanimité ni parvenir à effacer toutes les peines des populations. C’est pourquoi nous devons prendre de la hauteur et éviter les querelles de personnes pour bâtir dans un langage commun et dans une parfaite harmonie d’une unité africaine une nation forte et capable de relever les défis de la mondialisation.
-
Le catholicisme au pays du Vodun
Le christianisme est devenu progressivement une composante majeure de l’évolution du Bénin. Cependant, le Dahomey, devenu Bénin en 1975, est demeuré le pays par excellence du vodun, la religion traditionnelle. La cohabitation pacifique des deux religions vodun et catholique pose diverses questions, auxquelles l’auteur se propose de répondre.
-
Le roman féminin en Afrique de l’Ouest
Le roman est inconstablement le genre prépondérant de la littérature féminine d’Afrique noire francophone, celui qui témoigne avec le plus d’éclat, de sa vitalité et de l’intérêt grandissant que le public lui porte. Les romancières africaines renouvellent dans une approche dynamique la double question de la condition féminine et de la libération de la femme. Déjà riche d’oeuvres d’une grande valeur humaine et esthétique, cette littérature encore jeune a fait une entrée remarquée et vivement applaudie sur la scène littéraire. Par cette étude précise et richement documentée, l’auteur inventorie l’univers littéraire féminin d’Afrique de l’Ouest, et explore à travers ses œuvres les thèmes majeurs de la condition de la femme en Afrique.
-
Combats pour le sens (1ère édition)
Dans ce livre, Paulin J. Hountondji, connu du public pour sa critique percutante de l’ethnophilosophie, retrace la genèse et l’évolution de sa réflexion. Il montre comment sa préférence pour les philosophies de la conscience, dont la phénoménologie de Husserl a été pour lui un exemple privilégié, son exigence d’une responsabilité intégrale s’exerçant aussi bien dans le discours que dans les actes, enfin son engagement dans le combat pour les droits de l’homme et la démocratie, ont pu motiver à des degrés divers ses réticences face à une « philosophie en troisième personne «, où le sujet se réfugie paresseusement derrière la pensée du groupe. L’ouvrage est un vibrant plaidoyer pour une Afrique autocentrée, maîtresse de son destin, contrôlant elle-même et produisant, à l’occasion, les connaissances théoriques et pratiques dont elle a besoin, dans un monde où les périphéries actuelles deviendraient à elles-mêmes leur propre centre et participeraient, de façon active et responsable, à la construction de l’avenir commun