En ce début de troisième millénaire, la jeunesse africaine s’interroge avec angoisse sur son devenir. De quoi l’avenir sera-t-il fait dans ce monde africain marqué par l’incertitude et une paupérisation accélérée ? Une jeunesse particulièrement importante où les moins de 21 ans représentent plus de la moitié de la population, où les deux tiers ont moins de 30 ans. On estime qu’en 2025, dans une quinzaine d’années à peine, le continent compterait un milliard trois cent millions d’Africains, dont huit cent millions auront moins de vingt ans. Le constat est donc accablant car plus le temps passe, plus la population africaine augmente et plus la pauvreté s’accroît également dans des proportions dramatiques. Dès lors, pour de nombreux responsables africains et d’Occident, faute de réponse appropriée aux besoins et aux aspirations de la jeunesse africaine, celle-ci est en passe de devenir une « bombe à retardement » pour l’humanité. La question posée ici est de savoir comment faire de cet important potentiel humain qu’est la jeunesse, un levier essentiel du développement de l’Afrique ?